LES DOSSIERS

LES PLAGES ( 1ère partie )

Le petit Journal du RAYOL-CANADEL-SUR-MER

Publication n° 38 – Décembre 2009

 

 

 

 Le mot de la minorité

 

Ne disposant que d'une demi-page pour nous exprimer dans ce bulletin semestriel, nous ne pourrons aborder tous les sujets.

 

... Que dire des plages, par exemple ?

 

C'est l'attrait essentiel d'une commune touristique et balnéaire comme la nôtre, et pourtant la commission municipale en charge « de la sécurité du personnel, du matériel, des locaux communaux, des ERP ... et enfin des plages ! » ne s'est jamais réunie sur ce sujet.

 

De plus, il est difficile de suivre l'évolution du budget qui leur est consacré car les dépenses sont englobées dans une comptabilité générale. Leur entretien, aménagement, réhabilitation (voire sauvetage !) ne font l’objet d'aucune réflexion concertée ou planification à long terme. Seules des actions ponctuelles sont échafaudées dans l'urgence.

 

A-t-on réellement fait une étude sur l’ensablement ?

Qu'a ­t-elle conclu, si ce n'est qu'il n'y a rien à faire ?

Devance t-­on les dommages dus au sapement des vagues, à l'érosion ou au manque d’entretien ? A-t-on pensé aux protections à réaliser, notamment face à la hausse du niveau des mers, ou attend-t-on simplement la catastrophe et une aide providentielle du Conseil Général ?

 

Dans un autre domaine, le 60ème anniversaire de la commune fut, avec le concours du soleil, de "l'International Rolls-Royce enthousiast' s club", de l'organisation parfaite du repas et de la participation active des employés municipaux, une réussite. Et si l'affluence des invités, souvent extérieurs, a laissé aux participants invités l'impression d'une belle fête, il faut cependant s'interroger sur l'absence constatée d'une partie importante des résidents permanents et surtout de certaines associations ... Pourquoi ?

Comme nous l'avions souligné lors de réunions préparatoires en Mairie, était-ce vraiment le moment, dans une période de restrictions, d'organiser de telles festivités ? La commune n'avait-elle pas d'autres priorités ?

 

Enfin, nous vous informons de la création pour la fin de l'année de notre site Internet car il nous semble indispensable de vous informer de notre action au sein du Conseil Municipal et d'instaurer un dialogue franc et républicain avec vous.

 

 

Le petit Journal du RAYOL-CANADEL-SUR-MER

 Publication n° 39 – Juillet 2010

 

 

      Le mot de la minorité

 

II – Le billet d’humeur.

 

Le Rayol-Canadel est une commune touristique.

Pas tout à fait, car nous devrons attendre la consécration de la préfecture auprès de laquelle un dossier a enfin été déposé pour nous targuer de ce label officiel.

 

Quoi qu’il en soit, il ne faut pas se fier aux apparences. En effet on pourrait croire que les touristes vont être bichonnés.

Pas du tout ! Cette année, ils auront la mer. C’est déjà pas mal et sans doute aussi le soleil. Alors, ils seront contents !

 

En revanche pour les plages, nous verrons.

Les tempêtes de l’hiver ont fait des dégâts. De l’Est à l’Ouest, c’est un champ de ruines, au sens propre comme au figuré.

D’habitude, ou ailleurs, on essaye de réparer pour la saison. Là, on laisse la mer reprendre ses droits, tant pis pour les touristes.

 

Pour le moment «nous» avons d’autres projets beaucoup plus passionnants, «nous» verrons donc l’hiver prochain.

 

De gros efforts ont sans doute été faits pour les chemins piétonniers, mais on les cherche toujours quand même un peu. Il faut dire que leur balisage est confidentiel et que la nature est difficile à maîtriser.

 

Pour le reste, il y a bien le Conservatoire du littoral (ADORA) qui attire plus de 60 000 visiteurs par an. Heureusement, son budget s’équilibre grâce au Conseil Général et malgré l’absence de subventions de la commune. La commune ne peut quand même pas tout prendre à sa charge !

 

Bienvenue à vous donc chers Touristes de passage ou Résidents secondaires.      

 

                                  

LES BILANS PLAGES

 

La plage va devoir être réaménagée

Incroyable mais vrai ! Les réunions autour de la mise en place du Plan local d'urbanisme se suivent et sont de la même veine que les épisodes des séries dites cultes, comme « Les Feux de l'amour » ou « Plus belle la vie ». On peut en manquer plusieurs ... sans perdre le fil de l'histoire. Drôle et triste à la fois. Qu'importe.

Mardi soir, le maire Anne-Marie Coumarianos avait choisi de réunir à nouveau les personnes intéressées par le sujet, notamment les membres de l'ADRER (Association pour un développement réfléchi et équilibré du Rayol-Cana­del), en présence de Jean-Philippe Morin, chef de service de l'observatoire marin, de Michel Pignol, directeur de la DDTMV (1) (Direction départementale des territoires et de la mer du Var) - organisme préfectoral - et de l'avocat de la commune, Me André Anfosso.

Installer des boudins géotextiles

La première partie de la séance a été à la fois courtoise et studieuse. Jean-Philippe Morin a détaillé l'étude de faisabilité concernant l'aménagement de la plage principale de la commune. Plage qui voit, au fil des ans, le sable partir au large. Le technicien a indiqué que le seul moyen pour endiguer, autant que faire se peut, pareil désensablage " est d'installer des ouvrages transversaux consistant en des boudins géotextiles remplis de sable. Ils forment un barrage et sont destinés à retenir les sédiments transportés par la dérive littorale. Le coût d'une telle opération devrait se situer entre deux cents et trois cent mille euros. "

Aux questions portant sur l'efficacité du procédé, M. Morin s'est montré moins précis, y compris sur la durée de vie des ouvrages : " Entre dix et quinze ans."  Seule certitude, la plage est quasiment naufragée. Y compris l'escalier permettant d'y accéder.

Polémique autour de la ZAC Empain

Le second volet a donné lieu à une polémique autour du devenir du classement programmé - dans le cadre du PLU et en cohérence avec le jugement du Conseil d'État concernant la fameuse ZAC de La Teis­sonnière, dite Empain, classée en site remarquable -, en zone naturelle. Le représentant de l'État a estimé ce choix logique et conforme à la décision de justice.

En revanche, Jean Mansiaux de l'ADRER s'est insurgé : « il faut classer ce massif en zone AU (naturelle à urbaniser) afin de permettre à toutes les parties prenantes de discuter pour trouver des solutions ... »

Son propos a particulièrement irrité le premier adjoint, Pierre Noël Benvenutti : «Vous ne manquez pas de culot ! Vous déposez un recours contre les logements que nous devons réaliser au cœur du village et vous voulez urbaniser des centaines d'hectares. De qui se moque-t­-on ? En attendant, des jeunes couples attendent un foyer, tandis que vous et vos amis dormez bien au chaud. »

Le maire a abondé dans le sens de son adjoint. Stéphane de Pon­cins, chargé de l'élaboration du PLU, a enfoncé le clou : « On n'a pas le droit !»

Pour sa part, M. Pignol s'est interrogé : « Comment est-ce possible que vous puissiez passer outre une décision de justice ?»

Nul doute que l'ADRER va déposer un recours auprès du tribunal administratif dès que le PLU entrera en vigueur. Affaire à suivre ...

GÉRARD CRESTEIL

(1) - Elle met en œuvre les outils de planification, d'aménagement, de contrôle et de protection du ressort de l'État, au service d'un développement durable, notamment dans les espaces fragiles (littoraux, maritimes, forestiers, naturels) ou source de conflits (périurbains). La DDT apporte son expertise multiple à la gestion des crises. Elle intègre dans la planification urbaine les problématiques liées à tous les types de risques.

AFFAIRE A` SUIVRE

PROJET DE L'ÉTUDE DE FAISABILITÉ

SCHÉMA D'AMÉNAGEMENT DE LA PLAGE DU RAYOL

(VOIR LE PROJET EN PAGE 2)

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